Le théâtre dont vous êtes la marionnette

On considère parfois les réseaux sociaux comme des espaces vierges, où chacun peut aller et venir à sa guise, partager ce qu’il désire et porter son attention sur ce qui le concerne. Une impression de liberté qui disparaît très vite quand on lève le rideau sur les coulisses. Parler de manipulation n’est pas trop fort, tant « l’ingénierie de la socialisation » est poussée à son paroxysme. Ces plate-formes sont en réalité des théâtres de marionnettes, où l’utilisateur est l’une d’elle. Tirons sur l’une des ficelles, et voyons où elle nous mène.

Lire la suite

Entretien avec… Kek

L’idée à la base des réseaux sociaux était de rassembler les gens, leur permettre de communiquer plus facilement. Je ne sais pas si ça a marché, ni si c’était une bonne chose au final. On est encore trop dedans pour avoir du recul.

Créateur hors-catégorie, Kek conçoit des jeux hors-norme : une fois que vous aurez goûté à ses Jeux Chiants ils ne vous lâcheront pas. Son regard cruel et bienveillant, s’il est possible de réunir les deux, scrute notre quotidien dans une BD elle aussi impossible à classer : Les Quotichiants. En fin connaisseur des réseaux sociaux, il se montre (très) lucide quand à leurs usages et leurs dérives d’aujourd’hui.

Lire l’entretien

Entretien avec… O’Brother

La question de la motivation reste centrale : je viens faire quoi sur un réseau, et y chercher quoi ?

O’Brother est religieux, catholique, de l’Ordre des Prêcheurs (nom officiel des dominicains), et vit actuellement à Helsinki. Loin de vivre coupé du monde, il est très actif sur Twitter, où sa curiosité contagieuse, son ouverture au monde et son érudition semblent sans limite. Il pourrait même vous intéresser à la linguistique finnoise ! Un regard singulier, pourtant universel.

Lire l’entretien

Gilets jaunes, enfants du Net

Les événements récents nous interrogent sur le rôle joué par les réseaux sociaux. Par leur inorganisation, leur spontanéité, leur absence de hiérarchie et l’agrégation de tendances très diverses, les Gilets jaunes sont les enfants du Net. Sans les réseaux sociaux, ce mouvement serait déjà mort. Avec, il est plus vivant que jamais. Plus imprévisible aussi.

Lire la suite