Il a commencé ce lundi à Lisbonne : le Web Summit, rendez-vous annuel de ceux qui font le web. Cette année, ils font grise mine : tout ne s’est pas passé comme prévu.
Pour Tim Berners-Lee, inventeur du Web :
« Beaucoup de choses ont mal tourné… Nous avons des fake news, des problèmes de respect de la vie privée, des personnes qui sont manipulées »
Pour Mitchell Baker, présidente de la fondation Mozilla :
« C’est une économie de l’addiction, comme les paris ou les jeux vidéo »
Mais encore :
« Aujourd’hui tout le monde a une voix, (…) mais, malheureusement, ce sont les voix les plus bruyantes et souvent les plus violentes qui sont amplifiées parce que les choses les plus négatives, les plus effrayantes attirent notre attention. »
Voilà où nous en sommes. D’ici jeudi, il y aura encore beaucoup à dire. Ce pessimisme ambiant contraste avec l’engouement que nous avons tous connu au début du Net.
Inutile d’être fataliste, nous devons maintenant apprendre de nos erreurs et nous projeter vers l’avenir. On ne peut pas continuer ainsi et laisser l’une des plus belles inventions de l’humanité jouer contre nous. A nous d’inventer une contre-proposition. JOGG entend contribuer, modestement mais avec enthousiasme, à cette nouvelle ère qui s’ouvre.